
Pour Hildegarde, l’alimentation est source de bien-être, de joie, de bonne santé, et d’élévation de l’âme, alors pour les fêtes de fin d’année, profitons de cuisiner des recettes inspirées !
Les épices de la joie sont particulièrement intéressantes, car :
- elles soutiennent et facilitent la digestion
- elles protègent le foie
- elles apaisent le mental et sont anti-stress
- elles aident à retrouver et à entretenir la bonne humeur
- elles fortifient les 5 sens
- elles aident à lutter contre le vieillissement cérébral
La recette authentique des Biscuits de la joie d’Hildegarde de Bingen est détaillée dans le livre Physica au chapitre sur la noix muscade :
« Prendre un noix de muscade, un poids égal de cannelle, et un peu de giroflier, réduire en poudre, avec cette poudre, de la fleur de farine et un peu d’eau, faire des petites galettes et en manger souvent. »
INGRÉDIENTS – pour une variante actualisée :
- 250 g de farine de grand épeautre non hybridé
- un œuf bio
- une pincée de sel
- 100 g de beurre
- 80 g de miel ou de sucre complet
- 15 g d’épices de la joie (faire le mélange au préalable pour 100 g : 45 g de de noix de muscade, 45 g de cannelle de Ceylan, 10 g de clous de girofle)
PRÉPARATION
Mélangez la farine, le sel et les épices de la joie. Réservez. Faites doucement fondre le beurre. Ajoutez, hors du feu, le miel, l’œuf. Mélangez. Ajoutez ce mélange à la farine. Étalez la pâte en gardant une bonne épaisseur. Découpez des biscuits à l’emporte pièce. Enfournez à four chaud à 180° durant 12 min (selon l’épaisseur de vos biscuits). Les biscuits doivent être mous lorsqu’ils sont chauds. Ils durciront légèrement en refroidissant.
« Cette préparation adoucit l’amertume du corps et de l’esprit, ouvre le cœur, aiguise les sens émoussés, rend l’âme joyeuse, purifie les sens, diminue les humeurs nocives, apporte du bon suc au sang et fortifie. » H. de Bingen
- 5 biscuits / jour pour 1 adulte
- 3 biscuits / jour pour 1 enfant de plus de 2 ans


































Pour ceux qui se chauffent au bois ou ont une cheminée, voici un moyen d’utiliser ces précieuses cendres !

Les cuscutes (Cuscuta sp.) sont des plantes « vampire ».
La lessive de lierre est une préparation très simple qui peut s’utiliser pour laver vos vêtements, mais aussi la vaisselle ou encore les cheveux. Attention, le lierre grimpant (Hedera helix L.) utilisé est une plante toxique : à ne pas ingérer !
Voici la fleur de la benoîte urbaine (Geum urbanum), de la famille des rosacées, qui pousse plutôt en sous-bois qu’en ville, malgré son nom.
C’est une plante dont les racines ont un parfum épicé.
Venez découvrir les richesses de la nature dans votre assiette, autour d’un repas sauvage.
Veuillez nous signaler toute allergie connue lors de votre réservation.
Les orties (Urtica sp.) sont souvent mal-aimées car elles piquent, mais pourtant quelle plante formidable ! au jardin en purin (ou extrait fermenté), dans la pharmacie en feuilles et racines séchées, comme aliment : feuilles et graines fraiches ou sèches, et ses fibres pour le tissage. Ses qualités nutritionnelles sont exceptionnelles, on aurait tort de s’en priver…
L
a gémmothérapie est une pratique thérapeutique qui consiste à utiliser les propriétés des bourgeons – d’arbres le plus souvent. On les fait macérer dans une solution d’alcool et de glycérine (ou de miel).



Le week-end du 14-15 septembre nous étions au gîte de la Colline verte à Ustou pour un stage de gastronomie sauvage et voici ce que nous avons cuisiné puis dégusté pendant ces deux jours :
Infusions solaires



Cuisiner les plantes sauvages comestibles
La journée commence par un repas végétarien complet, à base de plantes sauvages comestibles et de produits bio. Suit une petite marche à la découverte de quelques plantes sauvages emblématiques de notre flore facilement identifiables. Le tout dans un cadre de nature sauvage, avec vue sur la chaîne pyrénéenne.
Du 22 au 26 mai, c’est la Fête de la nature partout en France sur le thème : La nature en mouvement. L’association Le Champ des possibles vous propose de découvrir à cette occasion les richesses des plantes sauvages, comestibles et médicinales, lors d’une sortie gratuite dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises.



Dans le conte « Les Fées » de Charles Perrault, la fée jette un sort à la méchante sœur pour qu’à chaque parole, sa bouche crache des serpents et des crapauds.
L’été a été généreux et après les différentes récoltes, il faut penser aux préparations : tisanes, baumes, macérations dans le vinaigre, l’huile, le vin ou encore l’alcool.
